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Rivière Saint-Jean - Acadie - Nouveau-Brunswick
Seigneuries : De 1672 à 1700, Jean Talon accorde 16 seigneuries dans la vallée de la Saint-Jean et, au total, 38 concessions sont émises en Acadie entre 1667 et 1700. Source : Nicolas Landry : La Cadie, chapitre 5. Il y a une belle liste de toutes les seigneuries d'Acadie sur Wikipédia.
Route de Québec vers la rivière Saint-Jean avant 1800 : Québec - Rivière-du-Loup - lac Témiscouata - Madawaska - Grand-Sault - Meductic - Aukpaque
Missionnaires avec les Malécites sur la rivière St-Jean 1701-1709 Père Joseph Jacques Aubery Biographie dans le Dictionnaire biographique du Canada. 1709-1731 Jésuite Jean-Baptiste Loyard Biographie dans le Dictionnaire biographique du Canada.
1731-1740 Jésuite Jean-Pierre Daniélou
Biographie
dans le Dictionnaire biographique du Canada.
Aukpaque Aukpaque (aujourd'hui Springhill) est situé à 6 Km à l'ouest de Fredericton. C'est le lieu d'installation du jésuite Germain de 1740-1758.
Wikipédia: Eqpahak ou Aucpaque était un village malécite, probablement fondé durant la préhistoire, situé sur le site de Springhill, à l'ouest de Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Le village est leur capitale entre 1767 et 1794, lorsque les terres sont vendues au colonel Allen. La population malécite s'installe à Kingsclear en 1816.
Archives du Nouveau-Brunswick: Aukpaque. Village Malécite situé près de Springhill et de Fredericton: paroisse de Kingsclear, comté de York: on parlait de ce village comme étant " le plus important village des Malécites": le toponyme Aucpacque est d'origine malécite qui signifie "haut de la marée": le village fut occupé jusqu'au milieu du 18iéme siècle.
Jésuite Charles Germain. On lui consacre un bon article dans le Dictionnaire biographique du Canada. En résumé: Dès 1740, il succède à Jean-Pierre Daniélou auprès des Malécites de la rivière Saint-Jean où il restera jusqu’à la veille du traité de Paris. Germain s’y distingue principalement par le rôle central qu’il joue entre le gouvernement de la Nouvelle-France et la tribu qu’il dirige. Aumônier de garnison au fort Menagouèche (Saint-Jean, Nouveau-Brunswick), recenseur des effectifs indiens de la région qu’il dessert. aumônier militaire, agent de liaison, informateur, on le retrouve tout au long des multiples événements qui marquèrent, en Acadie, la guerre de la Succession d’Autriche et la guerre de Sept Ans. Le maintien de Germain à Aukpaque, lieu de sa principale résidence (à sept milles environ de l’actuelle Fredericton), tant sa présence y était jugée indispensable à la politique française. À partir de 1755, après la prise du fort Beauséjour (près de Sackville. Nouveau-Brunswick) par Robert Monckton et la déportation des Acadiens, Germain tente. avec Charles Deschamps de Boishébert, de consolider les débris de la résistance acadienne. Mais sa situation est de plus en plus difficile à mesure que la position française se gâte. On sait qu’il se rend à Québec avec ses Indiens, durant la campagne de 1759. À partir de 1760, il est le seul missionnaire. en Acadie, à espérer encore en une victoire française. Mais en 1761. résigné à la défaite. il offre ses services au gouvernement de Halifax pour la pacification des Indiens. Source : Micheline D. Johnson, « GERMAIN, CHARLES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 4, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 22 déc. 2015,
La flèche indique Springhill où était situé le village Malécite de Aucpaque en 1750. Source: Carte provenant des Archives du Nouveau=Brunswick.
1749-1760. Mémoires sur le Canada, depuis 1749 jusqu'à 1760 : Louis-Léonard Aumasson, sieur de Courville.
Le père jésuite Germain concède une terre à Louis Filion et son épouse Angélique de Chauffours à Aucpaque en 1754. (J'utilise "Aucpaque" comme orthographe, selon les Archives du Nouveau-Brunswick)
Article intéressant de Stephen White sur les Acadiens de la rivière Saint-Jean.
Ile aux Rats Musqués sur une carte de l'époque
Ile aux Rats Musqués aujourd'hui Upper Musquash Island au sud de Gagetown. Source: Carte provenant des Archives du Nouveau=Brunswick.
1754 Louis Fillion de Québec reçoit une terre sur la rivière St-Jean.
1755-1760 Les billets d'Acadie recherche par Rénald Lessard
1758 En 1748 l'abbé Jean-Louis Le Loutre écrit qu'il y a entre 15 et 20 familles Acadiennes installées à la rivière St-Jean les autres sont des Amérindiens Malécites. Avant le 5 novembre 1758, le père Germain et les guerriers Malécites sont à Québec
1760
There is an unpublished letter of the Jesuit missionary Germain to the Marquis
de Vaudreuil, written at Aukpaque on the River St. John, under date February 26,
1760, which is of some interest in this connection. “I arrived at the River St.
John,” writes Father Germain, “on All Saints Day (Nov. 1, 1759), where I
unfortunately found all the inhabitants had gone down to the English fort with
their families ... Father Germain was the missionary of the Indians, while Coquart seems to have ministered to the Acadians. Raymond, page 249
1763 Août 1763.-Liste des Acadiens prisonniers à la rivière Saint-Jean.
1783 Studholm Report. St. Johns River, June 30th, 1783. To Major G. Studholm, Commandant at Fort Howe, &c.
French Inhabitants Source: Site de Lucie Leblanc Consentino.
1785
2016 Cette région est aussi connu sous le nom des Pays-Bas entre Jemseg à Woodstock le long de la rivière St-Jean. D'où le nom de Notre-Dame-des-Pays-Bas pour Fredericton à l'époque française.
Carte de fond de Google Map.
Sources : - Raymond : Glimpses of the past : history of the river St. John, A.D. 1604-1784, William Odber Raymond, St. John, N.B. 1905. - Landry : La Cadie, frontière du Canada, Nicolas Landry, Éditions du Septentrion, 2013. - Michaud : Les établissements français de la rivière Saint-Jean, Marguerite Michaud, Cahiers de la SHA, vol.II, no.2, juillet 1966, pages 53-60 - Côté : Michel Côté. Joseph-Michel Cadet, 1719-1781 : négociant et munitionnaire du roi en Nouvelle-France. Sillery : Septentrion ; 1998.
À découvrir un jour : - Marie-Claire Pitre, Les Pays Bas, histoire de la région Jemseg-Woodstock sur la rivière Saint-Jean pendant la période française (1604-1759), Fredericton, 1985 - Richard, Steven. Coureurs des bois, militaires ou colonisateurs? L’impact des frères Damours sur le développement de leurs seigneuries à la rivière Saint-Jean à la fin du 17e siècle, 1684-1704. Mémoire de baccalauréat en histoire, Université de Moncton, 1995 - Maxwell, Lilian :The History of Central New Brunswick, York-Sunbury Historical Society, 1937. Republié en 1984. (U. Laval)
Dernière modification : dimanche 05 janvier 2025
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