Landry, 560-613, maire du palais de Neustrie
sous Chilpéric I et Clotaire II
La première utilisation connue du nom Landry dans l'histoire est celle d'un
officier des rois Francs de l'époque mérovingienne en France.


Les mérovingiens furent les premiers rois à régner sur la France (Pays des
Francs), soit de 481 à 751. La dynastie des mérovingiens doit son nom à Mérovée,
roi des Francs saliens, grand-père de Clovis. Le fondateur de cette dynastie fut
Clovis premier roi des Francs (règne 481-511) et surtout premier roi baptisé
dans l'église de Rome. Le problème de cette dynastie est venu de la tradition
qui veut que le royaume soit partagé entre tous les fils du roi, donc il n'y eut
unité de la France qu'en de très rares occasions (Clotaire Ier, Clotaire II et
Dagobert I). Luttes fratricides et assassinats sont monnaie courante. À partir
de 639 la dynastie des mérovingiens s'affaiblit et les maires du palais prennent
le pouvoir, c'est la période des rois fainéants. Les plus célèbres maires du
palais, les pippinides rendent leurs fonctions héréditaires et finissent par
s'emparer du trône, en 751 Childeric III est destitué par Pépin le bref. C'est
la fin des Mérovingiens et le début d'une nouvelle dynastie, les Carolingiens.
Réf.: © Pierre-Emmanuel Malissin roi-president.com.
La France d'alors est souvent divisée en trois partie, l'Austrasie au nord-est,
la Neustrie au nord-ouest et la Bourgogne au sud. La fonction de Maire du
palais, palais dans le sens de suite royale, deviendra rapidement l'équivalent
de nos premiers ministres d'aujourd'hui. Landry sera un des premiers Maires du
palais de la Neustrie aux environs de 581 à 613 sous Chilpéric Ier et Clotaire
II.
Je vous réfère à l'encyclopédie Wikipédia (
http://fr.wikipedia.org ) pour plus d'information sur cette période
historique ou faites des recherches avec Google. MAIS, c'est bizarre dans
Wikipédia on le nomme maintenant (2022) LANDÉRIC comme titre de l'article, mais
dans le texte ce nom n'est jamais utilisé mais bien Landri pendant sept fois!
Landry, marie
du palais [Landéric] dans Wikipédia
Je présente plus bas la chronologie de
l'époque de Landry, les références à Landry sur
Internet et le texte des références, tant sur
Internet que dans certains livres.
La généalogie de
Landry
et
Frédégonde sont également disponibles
sur mon site.
Chronologie
539 Naissance de Chilpéric
545 Naissance de Frédégonde (545-597) à Montdidier
548 Chilpéric épouse Audovère
551 Clotaire Ier, père de Chilpéric, seul roi de tous
les francs.
560 Naissance de Landry, probablement dans la région
de Soignies, Belgique. Frère de Gondoland, son successeur comme maire du Palais
et de Bertile, grand-mère de saint Landry, abbé de Hautmont et de Soignies.
561 Mort de Clotaire Ier, royaume divisé entre ses
quatre fils, Charibert, Gontran, Sigebert et Chilpéric
561 Charibert (520-567), roi de Paris
561 Gontran (525-592), roi de Bourgogne et d'Orléans
561 Sigebert Ier (535-575), roi de Metz ou d'Austrasie
561 Chilpéric Ier (539-584), roi de Soissons ou de
Neustrie
563 Naissance de Dagobert (563-580), fils de Chilpéric
Ier et sa maîtresse Frédégonde
565 Naissance de Clodebert (565-580), fils de Chilpéric
Ier et sa maîtresse Frédégonde
566 Frédégonde réussit à faire répudier la reine
Audovère par Chilperic Ier
567 Sigebert Ier épouse Brunehaut, fille du roi wisigoth
Athanagilde
567 Chilperic Ier épouse Galswinthe, fille du roi
wisigoth Athanagilde, sœur de Brunehaut
567 Frédégonde fait étrangler Galswinthe.
568 Chilperic Ier épouse Frédégonde
575 Frédégonde fait assassiner Sigebert Ier
575 Naissance de Samson (575-577), fils de Chilpéric Ier
et son épouse Frédégonde
576 Chilperic Ier exile Mérovée son fils né de Audovère
578 Mérovée, fils de Chilperic Ier et Audovère, est
assassiné sur ordre de Frédégonde
580 Clovis, fils de Chilperic Ier et Audovère, est
assassiné sur ordre de Frédégonde
581 Landry devient maire du palais de Neustrie en
remplacement de Badegisl.
582 Naissance de Thierry ou Théoderic (582-584), fils de
Chilpéric Ier et son épouse Frédégonde
584 Naissance de Clotaire II (584-629), fils de
Chilpéric Ier et son épouse Frédégonde
584 Chilpéric Ier poignardé. Possiblement avec
l'implication de Frédégonde et Landry.
584 Clotaire II, 4 mois, roi de Neustrie sous la
tutelle de Frédégonde
587 Participation de Landry à la bataille de
Saint-Florentin
593 Participation de Landry à la bataille de Droissy.
593 Bataille de Droissy. Frédégonde régente de Neustrie
bat Childebert II roi d'Autrasie, fils de Sigebert Ier
595 Mort de Childebert II, son royaume est divisé entre
ses fils Thierry II et Théodebert II
596 Bataille de Latafao, Frédégonde défait les
Austrasiens
597 Mort de Frédégonde, Clotaire II a 13 ans
600 Dormelles, Victoire des Austrasiens sur les
Neustriens de Clotaire II
604 Participation de Landry à la bataille d'Estampe
604 Bataille d'Estampes, Thierry II et Théodebert II
victorieux des Neustriens de Clotaire II
612 Théodebert II sans doute assassiné sur ordre de sa
grand-mère Brunehaut
613 Décès de Landry
613 Thierry II décède. Clotaire II fait torturer et
mettre à mort Brunehaut.
613 Clotaire II, seul roi des Francs, désigne trois
maires du Palais, Radon en Austrasie, Garnier en Bourgogne et Gondoland en
Neustrie.
Références
584 - Grégoire de Tours ne donne pas d'autres détails, et paraît ignorer le
nom du meurtrier et l'auteur du meurtre. Le moine Aimoin raconte que Frédégonde
aimait un leude du nom de Landry, et que ce jour-là même, le roi étant entré
inopinément dans une salle où était la reine qui le croyait déjà parti, l'y
trouva occupée à parfumer ses cheveux. Si l'on en croit le chroniqueur, elle
aurait été assise sur une bancelle peu élevée, et le roi l'aurait légèrement
frappée sur l'épaule d'une baguette qu'il tenait à la main ; la reine, sans se
retourner, aurait attribué cette familiarité à Landry, et lui aurait dit : «
Landry ! Landry ! le roi est à peine parti ; tu n'es pas sage. » Le moine ajoute
que Frédégonde, effrayée de la fureur de Chilpéric qui la quitta brusquement
pour méditer à la chasse sur le parti qu'il allait prendre, fit assassiner le
roi par Landry. On a contre la vérité de ce récit, l'embarras extrême où la mort
de Chilpéric laissait Frédégonde ; mais on aurait pour l'appuyer la crainte
présente d'un péril bien autrement imminent, si le roi l'avait en effet surprise
dans sa faute.
Étrangère ou non à la mort tragique de Chilpéric, Frédégonde, toute à la
difficulté de sa position, ne songea pas même à rendre les derniers devoirs à
son époux. Le corps du roi fut, comme l'avaient été ceux de tous ses fils,
abandonné sans sépulture, jusqu'à ce que la charité de l'évêque de Senlis,
Malhulfe, lui eût rendu ce service pieux ; le prélat recueillit les restes du
roi (qui avait été cependant son persécuteur) ; il lava le corps, le couvrit de
vêtements, lui laissa la longue chevelure, marque de sa dignité royale, et
conduisit le cercueil sans appareil et sans bruit jusqu'à l'église de
Saint-Vincent de Paris, où il le déposa.
Frédégonde avait employé ces trois jours à réunir tout ce qu'elle avait de
trésors à Chelles, et à se diriger aussi vers Paris, pour y chercher
provisoirement un asile dans la cathédrale. Là, elle eut le bonheur de trouver
fidèle l'évêque Ragnemode, en sorte que le peuple, dont elle aurait pu craindre
la sédition, ne témoigna que des respects à la veuve do son roi. Les seigneurs
neustriens qui redoutaient l'Austrasie, s'étaient divisés en deux partis. L'un,
très faible, voulait nommer un certain Gondebaud (ou Gondevald), enfant de
Gontheuque né vers 530 et qui se disait fils de Clotaire Ier ; l'autre, ayant
pour chef Landry, jugea prudent de reconnaître le jeune Clotaire (dernier-né de
Frédégonde) et entoura l'enfant à Vitry pour empêcher qu'il ne fût enlevé.
Dans ces conjonctures favorables, la reine assembla ses amis, et arrêta la
résolution de remettre sa personne, son royaume et son fils sous la protection
de Gontran (frère du défunt Chilpéric et roi de Bourgogne), à qui cette
proposition fut portée, et qui y répondit en venant avec une armée prendre
possession de Paris, accorder à Frédégonde ce qu'elle souhaitait, et faire
reconnaître Clotaire pour roi, sous le nom de Clotaire II. Cette prompte
démarche sauva Frédégonde, car Childebert II (fils de Sigebert Ier) venait avec
des troupes pour s'assurer la possession de Paris : la ville avait déjà reconnu
Gontran et Clotaire II, Childebert dut se retirer ; la politique et les
inclinations des Neustriens n'auraient pas reçu volontiers un roi d'Austrasie ;
c'est là surtout ce qui fut favorable à l'ambition de Frédégonde.
Source: Jadis dans
france-pittoresque.com
584, Chelles, Seine-et-Marne, siège d'un palais mérovingien. En 584, Chilpéric y
fut assassiné. De retour de la chasse descendant de son cheval un meurtrier le
frappa de deux coups de couteau. Certain attribue ce geste à Brunehaut, d'autres
à son épouse Frédégonde parce qu'il avait découvert son adultère avec le maire
du palais, Landry.
http://ex.libris.free.fr/abrege2.html
587 Saint-Florentin, Yonne, Bourgogne. En 587, la reine Brunehaut y fut assiégée
par Landry, favori de Frédégonde.
593 Les troupes répondirent par des acclamations : Vive notre roi Clotaire !
Vive le fils de Chilpéric ! Et dans cet enthousiasme l'armée, conduite par
Landry, attaqua celle de Childebert à Tournai et fut complètement victorieuse.
Mais le duc Wintrion revenant attaquer les seigneurs, il y eut une nouvelle
action et un carnage effrayant. Trente mille morts restèrent dans la plaine (à
Droissy), la victoire ne demeura pas moins à Frédégonde (593). Elle ramena son
fils triomphant à Soissons. C'est à cette action que se rapporte la fable des
branches d'arbres que portaient les Francs et que l'ennemi aurait prises pour
une forêt mobile.
604 Thierry II mena une expédition contre Clotaire II qui envoya contre lui son
Maire du palais Landry. Mais ce dernier fut vaincu à Étampes en 604 ce qui
permit à Thierry II de délivrer Orléans assiégée avant d'entrer dans Paris pour
l'occuper. Thierry II cherche alors à écraser définitivement Clotaire II mais
l'aristocratie austrasienne commençait à s'agiter ce qui obligea Thierry II à
interrompre sa brillante campagne.
604 Bataille mémorable prés d’Estampes entre Clotaire II, Roi de France, et
Theodoric Roi de Bourgogne. Clotaire qui n’étoit pas content de l’accord qu’il
avoit fait avec ses cousins, plus par nécessité qu’autrement, avoit toujours
épié les occasions de recouvrer par quelque moyen, ce qu’il leur avoit
abandonné. Pendant qu’ils avoient été occupez contre les Gascons, il avoit
assemblé le plus de troupes qu’il avoit pû, sur l’âvis que Bertault marchoit
avec trois cens hommes seulement pour aller en Neustrie (c’est la Normandie) se
rendre Maître des Places qu’il avoit cedées, il depescha contre luy Landry Maire
de son Palais, avec des forces suffisantes, pour le tailler en pieces. Bertault
au premier bruit des approches de Landry, se retira en diligence à Orleans, où
Landry le poursuivit, & se presenta en bataille devant les portes de la Ville,
defiant Berthault au combat. Celuy-cy répondit qu’il n’avoit pas des forces
égales pour accepter la bataille, mais qu’il étoit prét de combattre contre luy
seul à seul. Landry refusa l’offre: & aprés qu’il eût vomy mille injures contre
Bertault [sic], il se retira. Cependant Theodoric, sur l’avis des desseins de
Clotaire, & de ce qui s’etoit passé à Orleans, avoit assemblé ses troupes, & s’etoit
mis [p.15] en chemin pour venir secourir Bertault, & executer par la force ce
que celuy-cy n’avoit pû faire. Bertault vint se joindre à Theodoric en
approchant d’Estampes, où Landry s’étoit venu loger le jour de Noël de l’an 612.
avec toute l’armée de Clotaire, en laquelle étoit Merouëe son filis [sic] aîné,
non pas pour combatre comme un Chef d’armée en la bataille, parce qu’il étoit
encore trop jeune; mais seulement pour donner de la chaleur à ses armes, &
animer les soldats par sa presence. Landry fit occuper par son armée la plaine
qui est au dessus de la Ville, du côté d’Occident, pour avoir l’avantage de
combatre son ennemy à mesure qu’il sortiroit de la prairie, pour monter sur
cette plaine: (Car Thierry venoit du côté d’Orleans, & pour combatre Landry il
falloit qu’il traversât la prairie, & les rivieres de Chaloüette, & de Loüette,
coulent dans ce Valon) le lieu est encore aujourd’huy nommé le Chantier des
batailles: Et plus proche de la Ville est le Champ qui servit à enterrer les
morts, surnommé pour cela le Champ des morts, que le Vulgaire appelle le Champs
des Mores. Thierry fit toute la diligence possible pour faire passer la riviere
à son armée, & gagner le haut de la Colline, & la Plaine, pour combatre avec
pareil avantage du lieu: Mais à peine la troisiéme partie de son armée avoit
elle passé la riviere, que le combat commença. Dabord l’armée de Clotaire eût
[sic] de l’avantage: Bertault qui vouloit tirer raison de l’affront que Landry
luy avoit fait, se mêla si avant parmy les ennemis pour le rencontrer, qu’aprés
avoir genereusement combatu de tout son pouvoir, il fut tué sur le champ.
L’armée de Theodoric ne perdit pas pour cela courage, au contraire étant animée
à la vengeance, plûtôt qu’effrayée de la mort de ce Connêtable, elle arracha la
Victoire de la main de ses ennemis, & contraignit Landry de prendre la fuite,
laissant Meroüée prisonnier. Theodoric tirant droit à Paris, y entra Victorieux:
Et quelques Historiens disent qu’il mourut en cette bataille plus de trente
mille hommes.
http://www.corpusetampois.com/che-17-fleureau-b08.html
Audovère (530-580) eut cinq enfants avec Chilpéric : Théodebert (550-575),
Mérovée (552-578), Clovis (555-580), deux filles, Childeswinthe (565-) et Basine.
Frédégonde 545-597, Épouse Chilpéric Ier en 568. Elle eut six enfants avec
Chilpéric; Dagobert 563-580, Clodebert 565-580, Samson 575-577, Rigonte (une
fille), Thierry ou Théodoric 582-584, Clotaire 584-629). Noter que les enfants
nés avant 568 sont à titre de concubine de Chilpéric qui est alors marié à
Audovère.
Frédégonde, reine de Neustrie, naquit à Haucourt en Cambrésis, était la fille
(illégitime) de Brunulf comte du Cambrésis et d'Ardennes qui possédait une
villae a Haucourt. Le frère de Brunulf est Landry dit de Walincourt et maire du
palais de Neustrie. Selon certain, il était l'amant de sa nièce, soupçonné
d'avoir assassiné Chilpéric et d'être le père de Clotaire II. Brunulf et Landry
sont les fils de Walbert (Waubert) comte de Hainaut, Cambrésis et Ardennes et de
Lucille fille de l'empereur d’Orient, Zénon.
Source : Note de mcgreb(mcgreb1070 at wanadoo dot fr) du 13/04/2005 à
Gomatrude et Sichilde sont les filles de Brunulf comte du Cambrésis et
d'Ardennes. Gomatrude 1ère femme de Dagobert 1er et Sichilde épouse de Clotaire
II (note de MC Grébert). On ne doit pas ici parler du même Brunulf que le père
de Frédégonde, car il est d'une autre génération.
Source : Note de mcgreb(mcgreb1070 at wanadoo dot fr) du 13/04/2005 à
LIVRES
Bord, Lucien-Jean. Les Mérovingiens, Les rois inconnus, Éditions de Chiré,
Chiré-en-Montreuil, France, 1981, pages 118-119
Ces opérations avaient pris du temps, surtout à cause des distances. On peut
penser que, après cette campagne victorieuse, les deux rois aspiraient à un peu
de paix. C'était compter sans Clotaire et surtout sans Landry (3) maire du
palais de Soissons.
Nous serons amenés à parler de plus en plus fréquemment de ces maires dont
l'importance ira sans cesse croissante. La charge, dont le nom n'est qu'une
alitération de « major domus », avait été primitivement celle de l'intendant de
la maison royale. Le maire gérait la fortune privée du roi et s'occupait du
gouvernement intérieur du palais. Peu à peu, ils réussirent à se faire confier
les affaires publiques pour en arriver, dès l'époque qui nous intéresse
présentement, à jouer le rôle de véritables premiers ministres. Par la suite, ce
que nous verrons, ils accapareront totalement le pouvoir.
Pour le moment, Landry poussait à la guerre, faisant valoir que le roi de
Soissons ne pouvait rester sur l'échec de 600. Le prétexte fut aisé à trouver :
Berthoald, maire du palais de Bourgogne, envoyé pour lever les impôts en
Dentelin, fut chassé ignominieusement par les hommes de Clotaire. Bien sûr,
Théodoric ne pouvait laisser impuni un tel affront, il marcha immédiatement sur
le soissonnais, rejoint par son frère Théodebert. La masse réunie des deux
armées n'eut aucun mal à écraser celle de Clotaire, commandée par Landry, près
d'Etampes, le jour de Noël 604.
Il fallait que les Mérovingiens en fussent arrivés à une furie quasi bestiale
pour s'entretuer le jour même de la naissance de Notre Seigneur.
Landry avait dû prendre la fuite et les troupes victorieuses poursuivaient leur
avance. Mérovée, fils de Clotaire, âgé de seulement cinq ans, avait été capturé.
Il mourut dans les jours qui suivirent la bataille, qui saura jamais dans
quelles circonstances ?
Tandis que Théodoric faisait une entrée triomphale dans Paris, Théodebert,
peut-être pour contrecarrer le plan d'hégémonie de son frère, en fait celui de
Brunehaut, rencontrait Clotaire à Compiègne et convenait avec lui d'une sorte de
paix séparée. La réaction de Théodoric, poussé par la haine que lui instillait
sa grand-mère mais aussi par les conseils du nouveau maire (Berthoald ayant été
tué au cours de la bataille), Protadius, issu d'une famille gallo-romaine, ne se
fit pas attendre. En 605 il attaquait son frère, mais ses troupes, qui s'étaient
avancées jusqu'à Quierzy-sur-Oise, refusèrent de combattre, se mutinèrent,
massacrèrent Protadius et contraignirent le roi de Bourgogne à faire la paix
avec le roi d'Austrasie.
(3) Landry (ou Landri) : Leude de Chilpéric, il aurait été l'amant de Frédégonde
et aurait trempé dans l'assassinat du roi. Maire du palais de Clotaire II il
vainquit le duc Vintrion en 593 mais ne put empêcher la défaite de 604.
Marcel Walter Landry - Pour toute question ou problème concernant ce site Web,
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Dernière modification
: lundi 06 janvier 2025