Anenontha
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Anenontha Sa généalogie #25316 |
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Une belle journée de 1648 sur les bords de la baie Georgienne du Lac Huron, Otrihouandit, une jeune Huronne donne naissance à une belle petite fille, qu'ils nommèrent Anenontha. Ils vivaient à une époque trouble avec la guerre entre les Iroquois du Sud qui veulent exterminer les derniers Hurons du territoire de la Huronie. L'année suivante lors d'une attaque d'une extrême violence, la grande majorité des Hurons furent tués par les Iroquois, dont le Huron Arendanki, le père de Anenontha. 1649, c'est l'année où sont pris prisonnier et martyrisés par les Iroquois, cinq missionnaires Jésuites qu'on connaît bien sous le nom des Saints Martyrs Canadiens. Les Hurons survivants s'enfuirent vers la ville de Québec sous la protection des Français et ils s'installent à l'île d'Orléans. Plusieurs descendants de ces Hurons sont aujourd'hui installés au Village Huron (Wendake) dans le nord de la ville de Québec. Nous retrouvons la petite Anenontha, qui a été baptisée Catherine par les Jésuites, avec sa mère Otrihouandit sur le bord du St-Laurent à l'île d'Orléans en 1649. Les maladies européennes ont souvent raison de la santé des Amérindiens. La petite Anenontha perd sa mère à l'été 1654. Orpheline à 6 ans, elle est accueillie chez les religieuses Ursulines par la directrice et fondatrice, Marie Guyart que l'on connaît mieux sous le nom de Marie de l'Incarnation. Ce couvent est toujours au même endroit aujourd'hui à la Haute-Ville de Québec près de la Cathédrale Notre-Dame. |
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Anenontha reçoit une belle éducation et dès l'âge de 14 ans elle prend mari à Notre-Dame de Québec. Mardi, le 26 septembre 1662 elle épouse Jean Durand dit Lafortune, un jeune Français de Charente-Maritime, arrivé à Québec en 1657. Elle s'installe à Sillery le long du fleuve où elle aura trois enfants. Le travail est dur pour les habitants de Sillery, mais Anenontha a une forte constitution. Après le décès de son premier mari, à 24 ans elle épouse Jacques Couturier à Sillery le mardi le 28 juin 1672. Elle s'installe alors à Cap Rouge, puis à Sainte-Anne-de-La Pérade et finalement à Batiscan en 1687. Elle aura six autres enfants de ce deuxième époux. Au décès de ce 2ième mari, elle épouse à Batiscan le 28 août 1697, Jean Lafond, le seigneur de Saint-Étienne. Elle quittera cette terre le 11 janvier 1709 à Batiscan entourée de ses enfants et ses nombreux petits enfants.
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Les gênes des ancêtres Amérindiens ont certainement aidés plusieurs de ses enfants et petits enfants qui feront carrières dans des fonctions de Voyageurs qu'ont appelaient autrefois Coureurs des bois. Sur une carte de l'époque de la Huronie on peut lire Conception, c'est le lieu de naissance de Anenontha, aujourd'hui un village nommé Wendake Beach dans la baie Georgienne en Ontario.
Anenontha est la mère de Louis Durand, qui est le père de Louis Durand, le père de Joseph Pierre Durand. |
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Références -René Jetté. Dictionnaire généalogique des familles du Québec. Des origines à 1730. Montréal, 1983. Ré-édité en 2003., pages 394, 289, 628. -Peinture de la fillette [modifiée] : http://carmen26france.spaces.live.com/ -Gravure du couvent. Casgrain, H. R. (Henri Raymond), 1831-1904. Histoire de la mère Marie de l'Incarnation, première supérieure des ursulines de la Nouvelle France : précédée d'une esquisse sur l'histoire religieuse des premiers temps de cette colonie. G.E. Desbarats, Québec, 1864. Page 389. http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/numtexte/179393.pdf -Carte de Huronie : Extrait de la carte de la Nouvelle-France, in Du Creux, Historia Canadensis, 1660 via http://forum.westernmovies.fr/viewtopic.php?t=7199 mai 2010 -Marcel Trudel. Les écolières des Ursulines de Québec, 1639-1686, Amérindiennes et Canadiennes. Les Éditions Hurtubise, Cahiers du Québec, Montréal, 1999. Pages 162, 187, 207, 278 |
Dernière modification : lundi 28 octobre 2019