Remonter

Pneus à l'azote

La mode des garages est maintenant d'offrir de gonfler les pneus à l'azote pour environ 4$ du pneus. J'ai fait une étude sur l'intérêt de l'azote dans les pneus et ma conclusion est à l'effet que c'est complètement inutile pour nos voitures de tourisme.

On indique que l'oxygène fait rouiller la jante. C'est le cas mais ça deviendra problématique dans 20 ans. On ne garde pas nos jantes si longtemps.

On indique que l'oxygène traverse le caoutchouc.L'azote aussi traverse le caoutchouc. La molécule d'azote est plus grosse que celle de l'oxygène (rayon de covalence 75pm versus 73). Aucun fabricant de pneus n'indique des données sur ce sujet. Il est quand même souhaitable de vérifier la pression à l'occasion. C'est ce que fait le garage en installant les pneus d'été ou d'hiver.

On indique que les formules 1 utilisent l'azote. C'est vrai. Cependant il roule à 300 Km/h et qu'une amélioration de performance de 1/100 000 leur importe. Je crois que l'intérêt est plus dans la protection contre le feu lors de l'éclatement du pneu.

On indique que des pneus d'avion sont à l'azote. La raison principale est pour diminuer l'humidité et éviter le gel à l'intérieur des pneus pour les vols à 35 000 pieds où la température est à -50 Celsius. Votre auto est moins lourde qu'un 747, ne devrait pas voler à 35 000 pieds et ne devrait pas faire d'atterrissage. Les pneus des petites avions Cesna ne sont pas gonflés à l'azote.

Pour garder l'humidité à l'extérieur de certains câbles ou guides d'onde électronique on maintient une pression constante et positive à l'azote. Une oxydation à l'intérieur de ces conducteurs produit une perte de la qualité de la transmission des signaux.

On indique que les fabricants de pneus les recommandent. Ce n'est pas tout à fait juste. Les vendeurs, MIchelin en particulier, indiquent que l'utilisation de l'azote ne réduit pas la garantie du pneu. Petite nuance.

En conclusion, l'azote dans les pneus d'une auto de tourisme est inutile, mais n'est pas nuisible, sauf pour votre porte-feuille.
 

Protégez-vous

Voici ce qu'en dit la revue Protégez-Vous de octobre 2008 pages 10 et 11.
"4) Le gonflage à l’azote: nécessaire?
Non, juge l’APA. Vrai, l’azote permet de garder la pression des pneus plus constante parce qu’il passe moins bien que l’air à travers les parois perméables des pneus, et parce qu’il est moins sensible aux variations de température. Il peut donc causer moins de soucis l’hiver pour les véhicules munis d’un indicateur de pression, à condition qu’il soit bien présent dans une concentration d’au moins 95 % dans chaque pneu. Or, il est impossible pour un consommateur de le savoir. De plus, il en coûte de 3 à 5 $ pour faire gonfler ses pneus avec de l’azote, et bien qu’il soit plus stable que l’air, il finit quand même par s’échapper graduellement des pneus.

L’air comprimé «normal» est très adéquat. À une condition: il faut vérifier la pression des pneus régulièrement, idéalement au moins une fois par mois avec un manomètre précis, lorsqu’ils sont froids. Ils doivent donc ne pas avoir roulé plus de deux kilomètres, ou encore avoir été laissés au repos pendant au moins trois heures. L’hiver, une vérification régulière s’impose d’autant plus que le froid fait rapidement diminuer la pression: chaque chute de température de 5 °C entraîne la perte d’environ 7 kPa (1 lb/po2) d’air dans chaque pneu.  D’après l’ACIC, un sous-gonflage de 5 % – ou seulement 14 kPa (2 lb/po2) – fait augmenter la consommation d’essence de 1 %.

À long terme, une pression insuffisante accélère l’usure de l’épaule des pneus, diminue leur sécurité et détériore le comportement routier d’un véhicule."
 
Et leur opinion en septembre 2011.
Depuis quelques années, de nombreux concessionnaires et ateliers proposent de gonfler les pneus avec de l’azote plutôt que de l’air «normal». À juste titre, ils vantent la capacité de ce gaz à maintenir une pression plus constante, puisque ses molécules traversent moins facilement les parois des pneus que celles de l’air. Ce qu’ils ne disent pas: pour être efficace, il faut absolument que l’azote occupe 95 % du volume d’un pneu. D’après l’APA, cela nécessite de deux à trois cycles de gonflage et de dégonflage, et il est loin d’être certain que tous les détaillants respectent cette procédure. Même s’ils le font, l’azote finit quand même par s’échapper des pneus, et un appoint d’air à la borne d’une station-service annule alors les effets du précieux gaz.

Voilà pourquoi il vaut mieux économiser les 20 $ que coûte le remplissage de quatre pneus avec de l’azote, et contrôler plutôt soi-même la pression de ses pneus. Une vérification par mois s’impose, parce qu’un sous-gonflage fait grimper la consommation d’essence en plus d’entraîner l’usure prématurée des pneus.

L’azote peut néanmoins s’avérer utile pour «réparer» un système de surveillance de la pression des pneus qui donne de faux signaux de perte de pression. Il peut aussi être acceptable d’opter pour ce gaz si vous savez que vous ne vérifierez jamais vous-même la pression par grand froid.
 

 

 

Article de Ariel Fenster

Article de Ariel Fenster de l'Organisation pour la Science et la Société du département de chimie de l'Université McGill sur la loi Graham et le gonflage des pneus à l'azote.

La loi de Graham … et faut-il gonfler vos pneus à l'azote?

La loi de Graham permet de définir la vitesse d’effusion de molécules de gaz à travers un orifice. Elle est souvent invoquée, par erreur, pour justifier de gonfler les pneus avec de l'azote plutôt qu’avec de l'air. Il est vrai que les molécules d'azote ont moins tendance à s'échapper d'un pneu que les molécules d'oxygène. Donc, en théorie, l'azote est plus apte à maintenir la pression que l'air comprimé, qui contient 21 % d'oxygène (le reste étant composé essentiellement d'azote). Mais cela n'a rien à avoir avec la loi de Graham! D'après celle-ci, le taux d'effusion d'un gaz est inversement proportionnel à la racine carrée de sa masse molaire. Ce qui voudrait dire que l'azote (masse molaire de 28) devrait s'échapper plus facilement du pneu que l'oxygène (masse molaire de 32). Mais en fait, la loi de Graham ne s'applique que lorsque les orifices sont larges par rapport à la taille des molécules. Lorsque le passage est très petit, comme entre les chaînes de polymère de caoutchouc, un autre phénomène – la perméation – prend forme. Le taux de perméation est inversement proportionnel à la dimension des molécules. C'est une erreur commune de corréler la dimension d'une molécule avec sa masse molaire. En fait, à cause des phénomènes d'attraction électrostatique parmi les atomes, la molécule d'oxygène est de moindre dimension que celle d'azote bien que sa masse molaire soit plus grande. C’est ce qui explique pourquoi l'azote s'échappe moins facilement et conserve la pression des pneus plus longtemps que l'air.

Voilà une bien longue introduction pour répondre à la question de savoir si cela vaut la peine de faire gonfler ses pneus à l'azote. En fait, à moins que vous ne conduisiez une voiture de course, pilotiez un avion de ligne ou que vous soyez astronaute dans une navette spatiale, les avantages sont marginaux. En théorie, un pneu gonflé à l'azote devrait maintenir sa pression plus longtemps. Mais cela n'empêche pas qu'il puisse se dégonfler pour toutes sortes d'autres raisons que la perméation. Cela peut être causé par une valve défectueuse, une mauvaise adhésion contre la jante ou le fait de rouler sur un clou. Et s’il a été gonflé à l’azote, il doit être entièrement regonflé à l'azote.

Une justification farfelue pour l'utilisation de l'azote est qu’il est moins lourd que l'air et que la réduction de poids accroît la durabilité des pneus. En fait, d'après les calculs, le poids n’est réduit que de 30 grammes. Le déneigement de la voiture peut avoir un bien plus grand impact. Il est vrai par contre que l'azote est inerte et n'attaque pas le caoutchouc comme le fait l'oxygène. Mais ce problème se développe sur de nombreuses années. Il n'affecte pas la qualité d'un pneu au cours de la durée de vie normale des bandes de roulement.

L'air contient de la vapeur d'eau et la pression d'un pneu gonflé d'air peut varier de façon significative selon la température. Pour un pilote de course qui peut atteindre des vitesses de plus de 300 km/heure, l'utilisation de l'azote est nécessaire pour maintenir une pression constante dans les pneus. Cela ne devrait pas être un problème pour aller faire les courses au supermarché.

Une propriété importante de l'azote et qui est essentielle aux pneus d'avion et de navette spatiale est que l’azote ne soutient pas la combustion. Au décollage et à l'atterrissage, ces pneus atteignent de très hautes températures. Ils risqueraient de prendre feu et d'exploser s'ils étaient gonflés à l'air. C'est ce qui est arrivé le 31 mars 1986 à un avion de Mexicana Airlines. Les pneus, gonflés par mégarde à l'air, ont explosé, causant la rupture des conduites d’essence. L’incendie et l’écrasement qui ont suivi ont causé la mort des 167 passagers et membres d'équipage.

Si vous en avez les moyens – on parle jusqu'à 10 $ par pneu – il n'y pas de mal à utiliser de l'azote mais n'espérez pas de miracles. Ce qui est important, azote ou pas, c'est de vérifier la pression des pneus régulièrement. Ce qui est d'ailleurs l’opinion des fabricants de pneus. S'il y a un côté négatif à recourir à l’azote, c'est que l'automobiliste qui l’utilise développe un faux sentiment de sécurité et vérifie ses pneus encore moins souvent qu'il ne le ferait avec des pneus gonflés à l'air.

Ariel Fenster

 

Office for Science and Society

© 2003 Department of Chemistry McGill University

Site Internet de Ariel Fenster

 

Publicité

Voici le texte utilisé dans certaines entreprises :
"Le premier avantage du gonflage des pneumatiques avec l'azote consiste à en évacuer l'oxygène, l'autre composant principal de l'air. En effet, l'oxygène a la fâcheuse capacité à traverser le caoutchouc, ce qui engendre d'inévitables pertes de pression. Par ailleurs, l'oxygène, comme son nom l'indique, a la faculté d'oxyder, notamment, les composants du pneumatique et de favoriser la corrosion de la jante. L' absence d'oxygène dans ses pneus est donc souhaitable. Dans le monde de la compétition (particulièrement en F1) ainsi que dans celui de l'aviation, on gonfle toujours les pneumatiques à l'azote, moins sensible que l'oxygène aux écarts de température." (l'Argus, 10.8.2000) ."


 

Article de Wikipédia sur l'azote

On indique en particulier ceci:

bulletgaz de gonflage de pneumatiques. Bien que l'air contienne déjà 78 % d'azote (de diazote pour être plus précis), certains professionnels de l'aviation ou de la formule 1, (par exemple), augmentent cette proportion et gonflent les pneumatiques avec de l'azote presque pur. Ce gaz ayant la propriété d'être inerte et stable conserve une pression plus constante même en cas d'échauffement intense du pneumatique. De plus ce gaz fuit plus difficilement. Une polémique existe d'ailleurs quant à l'introduction de cette méthode pour les véhicules particuliers. En effet, ceux-ci sont soumis à des contraintes bien moindres ce qui rend la différence avec l'air moins notable. Par contre le gonflage devient payant et on lui reproche souvent d'avoir un prix non justifié (le gonflage à l'air est souvent gratuit et jugé satisfaisant). Ceux qui l'utilisent devraient avoir, en principe, à rectifier le gonflage plus rarement, mais ils doivent néannmoins contrôler les pressions régulièrement.
bulletRéf. : http://fr.wikipedia.org/wiki/Azote

 

 

 

Complément d'article de Wikipédia sur l'azote dans les pneus

Voici un article qui a été publié à ce sujet dans Wikipédia à http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikipédia:Oracle/semaine_36_2006#Gonflage_des_pneumatiques_.C3.A0_l.27azote

Je le reproduis ici au cas ou il disparaîtrait.

Gonflage des pneumatiques à l'azote [modifier]

J'aimerais savoir à quoi peut servir de gonfler les pneus d'une automobile conventionnelle avec de l'azote. Bien sûr, l'azote fuira moins vite que l'air à travers une valve défectueuse, de la façon inverse que l'hydrogène fuirait plus facilement dans les mêmes circonstances, à cause de la différence de viscosité ...je crois.

Personnellement, si j'exclus l'aspect lucratif, à mon sens, de la promotion de cette pratique et les bénéfices pouvant en découler, je ne vois pas de critères raisonnables de gonfler des pneumatiques avec de l'azote.

Je ne suis pas un scientifique ni un coureur automobile, mais je connais un peu la loi de Gay-Lussac (ou de Charles) qui dit à peu près ceci: "Tous les gaz exposés à des températures égales, sous la même pression, se dilatent exactement de la même quantité".

Alors, comme je crois plus en Monsieur Gay-Lussac qu'en un vendeur d'accessoires automobiles, il existe un grand doute dans mon esprit, à savoir que la prétention de certains qu'il y a plusieurs avantages à rouler sur des pneus gonflés avec du gaz azote me semble exagérée, sinon pas fondée du tout. On me dit aussi que la planète vivrait mieux et que mon portefeuille se viderait moins vite si j’adoptais cette pratique, mais je ne suis pas convaincu.

On dit que les pneumatiques des avions sont gonflés à l'azote. On dit aussi que les pneus des autos de course de formule le sont aussi. Dans le premier cas, je crois que cette pratique est fondée sur le fait qu’il y a moins de risque de fuite entre la jante et le pneu, ou à travers les organes de la valve, dû au fait de la plus grande viscosité du gaz azote. Dans le dernier cas, on prétend que le pneu des voitures de course maintiendra sa même pression en dépit des changements de température de la piste … ou du pneu.

C’est à partir de cet argument qu’on me dit que je contribuerais au bien-être de la planète avec des pneus à l’azote car ma consommation de gazoline serait moindre du fait de pneus toujours à la bonne pression.

C’est justement là que je crois que Monsieur Gay-Lussac pourrait m’aider à dissiper mon scepticisme. Mais il n’est plus là, hélas!

Je doute beaucoup que la différence entre 78% et 100% de contenu en azote dans mes pneus fasse une différence mesurable sur la performance de mes pneus, adhérence incluse.

Est-ce que quelqu’un de vous pourrait infirmer ou confirmer ma prétention que le gonflage des pneus à l’azote pour une voiture de tourisme ou une sedan, pour usage normal, est plus ou moins une publicité visant à vendre des services plus ou moins nécessaire et des gadgets, encore probablement moins nécessaires.

Grand merci à l’avance pour toute aide.

Hummm... hummmm... Effectivement, ce qu'il faut pas entendre...
Précision avant toute explication : l'air contient déjà près de 80 % d'azote ça me semble un rappel qu'il vaut mieux rappeler dès le début. Bon, un peu de rigueur, et passons les points en revue :
bulletl'azote pur a effectivement une capacité calorifique plus importante que l'air (c'est à dire qu'il faut apporter plus d'énergie pour augmenter la température c'est donc tout bénef dans notre cas car la pression variera moins) mais c'est très minime comme différence. Par contre il conduit moins bien la chaleur (là c'est pas bénef), mais là aussi c'est minime. Bref, azote ou air, du point de vue de l'échauffement et donc de la pression, c'est kif-kif. J'ai pas fait de calcul, mais vu à quel point les constantes sont presques égales, je crois que je touche juste d'un point de vue qualitatif. Conclusions : le pneu ne chauffera pas plus qu'il soit gonflé à l'azote ou à l'air (ou du moins la différence ne devrait pas être notable) ;
bulletl'azote étant un gaz inerte, il ne va pas réagir avec le matériau consistuant le pneu (ça me paraît très léger comme avantage mais bon, tant qu'on y est autant donner tous les avantages). En outre la jante intérieure sera probablement beaucoup moins sensible à l'oxidation (déjà potentiellement plus intéressant, mais j'ignore si l'oxidation de la jante est un problème habituel) ;
bulletpar contre un avantage est certain : le diazote diffuse moins à travers le pneu que le dioxygène car la molécule est plus grosse (d'instinct c'est pas évident car l'azote est situé une case avant l'oxygène dans le tableau périodique), donc la pression aura moins tendance à baisser au cours du temps, ce qui peut influer sur l'usure. Par contre j'ai pas de chiffres sous la main pour quantifier ça.
bulletles histoires de viscosité pour réduire les « frottement internes » du gas dans le pneu : y'a du vrai, l'azote a un coefficient de viscosité un peu plus faible que l'air, mais... là encore la différence est minime (2 %). Et puis je doute que ce soit la perte énergétique la plus importe qui survient dans une voiture (donc on ne gagne pas 2 % en consommation mais une infime fraction, dommage, hein ?), à moins peut-être de rouler à trèèèès haute vitesse ? Par contre, comme on gagne sur l'usure des pneux, on a effectivement un gain sur la consommation qui à mon sens est probablement plus conséquent que celle dûe à la différence de viscosité.
Rouler à l'azote a donc a priori des avantages. Je crois par contre que ceux-ci sont volontairement exagérés par ses partisans, ou qu'ils filent des explications bidons pour non scientifiques qui peuvent jetter l'oppobre si le gars en face est suffisement malin pour comprendre qu'on dit n'importe quoi, mais pas assez pour réfléchir au-delà. Il faudrait avoir des données fiables pour quantifier l'économie réalisée et la comparer au prix que coûte le gonflage pour être fixés... Dans le doute, faites comme moi : la marche à pied et le vélo ! --Sixsous 9 septembre 2006 à 06:17 (CEST)
Non, pas le vélo! Les lois des gaz parfaits s'appliquent assez bien (et même mieux) aux conditions normales, mais de plus en plus mal à mesure qu'en monte en densité. Dans un pneu d'auto, on reste à des pressions modestes, mais pour les camions, les vélos, les avions, les pressions peuvent être beaucoup plus élevées, et la tolérance sur la variation sur un avion est certainement plus serrée (supposition). La capacité pour un gaz à diffuser à travers le caoutchouc n'est pas uniquement liée à une dimension moléculaire, d'ailleurs bien difficile à définir, et l'oxygène s'échappe plus vite que l'azote. Plus la pression de gonflage est élevée, et plus la différence est sensible. Je serais très surpris d'apprendre que les résultats annoncés sont constatés sur des pneus comme les miens (0,22 MPa), mais sur un poids lourd, pourquoi pas? (Les poids lourds ont une résistance aérodynamique proportionnellement bien plus faible que les autos : la part du frottement des pneus est plus importante pour eux). Et pour un vélo à pneus étroits, qui se gonffle à des pressions élévées, la consommation doit pouvoir descendre facilement de 0.2 rustine aux 1000km par gonflage à l'azote (au pif).Rigolithe 9 septembre 2006 à 08:46 (CEST)
D'après le Touring Club Suisse, aucun avantage mesurable à gonfler à l'azote. En revanche, désavantage immédiatement mesurable au niveau du porte-monnaie. Marc Mongenet 9 septembre 2006 à 10:44 (CEST)

Merci pour les réponses très intéressantes reçues en rapport avec ma question d'hier soir. Ainsi donc, il semble y avoir beaucoup d'arguments bidon, des avantages financiers probablement substantiels pour les promoteurs et peu de raisons scientifiques pour assoir les affirmations selon lesquelles le gonflage à l'azote est réellement bénéfique pour le consomateur ... et la planète. Mon approche pour contrer les effets "néfastes" de pneumatiques non gonflés à l'azote sont, comme quelqu'un l'a mentionné, utiliser moins l'automobile de façon générale et user de bon sens dans la maintenance des pressions recommandées. Merci encore, Raynald, du Québec

Vous allez me trouver gonflé, mais je vais vous donner un tuyau (vous vous débrouillerez pour la valve) : gonflez vos pneus au dioxyde de carbone. Airelle 10 septembre 2006 à 16:50 (CEST)

Si je resume ce qui a été dit, le gonflage a l'azote evite une montée en température ,donc en pression des pnau. Ceci est donc tres utilie en aéronautique ou ne formule 1, ou les efforts sont important sur les pneus, qui peuvent conduire à un eclatement. Par contre, pour notre automobile, les risques d'eclatement proviennent du fait de rouler sous gonflé. Donc aucun interet pour une voiture particuliere, roulant sur route. Paul76 10 septembre 2006 à 20:52 (CEST)

Un dernier argument qui j'espère sera utile à côté des grandes considérations thermodynamiques évoquées ci-dessus : qui gonfle ses pneus à l'azote utilise de l'air comprimé, ce qui impose une dépense d'énergie relativement importante lors de la compression et du transport de l'azote... donc l'argument selon lequel la planète s'en porterait mieux me paraît totalement fallacieux. Les transports en commun utilisés au maximum et la voiture au minimum, voilà qui paraît moultement plus écologique. Vive la terre, vivent les terriens, à vous moscou. GustouristE 16 septembre 2006 à 21:29

 

Dépliant publicitaire concernant le gonflage à l'azote disponible chez les détaillants.

 

 

Opinion du CAA en 2007

Pneus gonflés à l’azote : CAA-Québec fait le point
Québec, le 8 novembre 2007 – En cette période propice à la pose de pneus d’hiver, les services-conseils automobiles de CAA-Québec sont sollicités par un nombre croissant d’automobilistes qui souhaitent en apprendre davantage sur les principales caractéristiques de l’azote, notamment à l’égard de la plus grande stabilité qu’il procure au pneumatique.

En fait, l’azote représente une solution avantageuse pour maintenir la pression requise ce qui, par conséquent, offre une tenue de route adéquate et assure une meilleure consommation d’essence. Toutefois, malgré ces avantages, il ne faudrait pas conclure pour autant que l’utilisation conventionnelle de l’air n’est plus appropriée. Lorsque bien effectuée, une vérification régulière de la pression des pneus gonflés à l’air permet d’obtenir un rendement similaire au gonflement à l’azote en ce qui concerne la consommation d’essence et le maintien de la pression.

Tous concernés…
Selon un sondage effectué par l’Association canadienne de l’industrie du caoutchouc, plus de 23 % des véhicules en circulation au Canada roulent avec au moins un pneu sous-gonflé de 20 % ou plus. « Tous les automobilistes doivent être conscients des dangers associés au sous-gonflement d’un pneu, dangers qui peuvent se manifester par une distance de freinage plus longue, un manque de stabilité et une usure prématurée du pneu, voire même un risque plus élevé d’éclatement. De plus, il faut rappeler que pour chaque baisse de 6 °C par rapport à la température à laquelle un pneu a été gonflé à l’air, la pression du pneu chute d’une livre, d’où l’importance d’être particulièrement vigilant en période hivernale. Ainsi, que l’on choisisse l’azote ou la méthode conventionnelle à l’air, la prudence est de mise, d’autant plus que les effets des grandes variations de température sur un pneu gonflé à l’azote sont encore peu connus au Québec », souligne Mme Sophie Gagnon, directrice des relations publiques et gouvernementales de CAA-Québec.

… à quel prix?
En moyenne, on exigera de 3 à 5 $ par pneu pour un gonflement à l’azote. Pour être efficace, l’azote doit être présent dans une proportion de 95 % et plus à l’intérieur du pneu. Comment en être certain? « Il est possible d’obtenir le taux d’azote avec un appareil de mesure conçu spécialement à cet effet. Faire affaire avec un garagiste consciencieux qui pourra manipuler adéquatement les appareils requis, et ce, autant pour l’introduction de l’azote que pour une lecture adéquate de son pourcentage est un gage de qualité », précise Mme Gagnon.

Les molécules d’azote étant légèrement plus grosses que celles de l’oxygène, le phénomène de perméation (passage de gaz à travers une paroi solide) est moins prononcé, ce qui signifie qu’il y a moins de risque de perte de pression, ce qui est important, en particulier pour les pneus à profil bas. De plus, l’azote permet de minimiser la présence d’humidité dans le pneu, ce qui le protégera davantage d’une dégradation prématurée et s’avèrera utile pour les véhicules équipés d’un système de surveillance de la pression des pneus. Enfin, il est intéressant de savoir que les industries du camionnage et de l’aviation utilisent avantageusement l’azote depuis plusieurs années, notamment pour minimiser les risques d’éclatement dû à la surchauffe dans les pneus.

Rappelons que CAA-Québec, organisme à but non lucratif fondé en 1904, offre à ses quelque
925 000 membres des services, privilèges et avantages dans les domaines de l’automobile, du voyage, de l’habitation et des services financiers.

-30-
 
Source: http://www.caaquebec.com/Nouvelles/CommuniquesDePresse/CommuniquesPresseDetail.htm?lang=fr&ID=9643cf0d-861f-41eb-9276-7980e64fd382

 

 

 

mwl

 

 

 

 

Au besoin Cliques ici pour m'envoyer un courriel.

Dernière modification : 11 janvier 2017.